Le sexe anal fait-il mal ?

5 novembre 201931 octobre 2019 sexshop69

D’emblée, il faut préciser que le sexe anal ne doit JAMAIS faire mal.

Bien sûr, vous pouvez ressentir une légère gêne et une résistance dans la phase initiale, mais ne confondez pas cela avec de la douleur. Nos fesses ont deux sphincters – un externe et un interne. Nous ne pouvons pas contrôler le sphincter interne, mais le sphincter externe dépend entièrement de nous (et c’est une bonne chose, car sinon nous pourrions avoir des surprises plutôt embarrassantes). Physiologiquement et anatomiquement, le sphincter est conçu pour tout contrôler. C’est pourquoi, lorsque vous commencez à jouer avec des jouets, des doigts ou le pénis, une légère résistance peut être ressentie. Ce n’est que lorsque le sphincter est devenu légèrement paresseux et habitué au stimulus constant, et que les récepteurs ne réagissent plus de manière aussi sensible, que la résistance est pratiquement imperceptible.
Cependant, n’oubliez pas que la résistance n’est pas une douleur ! Donc, si votre corps, au lieu de crier « Oh, oui ! », crie « Aïe, aïe, non », arrêtez le sexe anal et réfléchissez à la raison de cette résistance. La douleur peut également entraîner un resserrement des muscles du sphincter, de sorte que même si vous êtes aussi détendu que possible, vos fesses développeront un mécanisme de défense qui peut s’avérer fatal si vous décidez de pénétrer de force.

Qu’est-ce qui peut causer de la douleur pendant les rapports sexuels anaux ?

Plaies et écorchures dans l’anus

L’anus et surtout sa muqueuse sont très délicats. Contrairement au vagin, l’anus ne s’humidifie pas non plus et sa régénération est quelque peu difficile. Il suffit de s’essuyer trop fort avec le papier des toilettes pour développer des plaies douloureuses et brûlantes. Si l’on ajoute du lubrifiant, en particulier du lubrifiant à base d’huile, on peut ressentir des brûlures et des douleurs très désagréables.

Des lavements trop invasifs et trop fréquents

En outre, des lavements trop fréquents et invasifs peuvent sensibiliser l’anus. Si vous faites partie de ces personnes qui ne peuvent imaginer un rapprochement anal sans effectuer un lavement. Au lieu d’opter pour des lavements peu profonds dont la quantité de liquide ne dépasse pas 250 ml, vous optez pour des lavements profonds. De plus, si vous pratiquez le lavement comme une forme de « nettoyage corporel » (ce qui est inutile de votre part et fait plus de mal que de bien), vous risquez de sensibiliser votre anus et d’endommager la muqueuse de façon permanente. Par conséquent, considérez qu’un lavement n’est pas nécessaire avant un rapport sexuel anal. Si votre alimentation est riche en fibres, que vous déféquez régulièrement et que vous avez déféqué le jour du rapport anal (idéalement environ 3 heures avant), vous ne devez pas vous inquiéter d’une éventuelle souillure. Quoi qu’il en soit, si vous avez peur de vous salir, que vous soyez du côté actif ou passif, laissez tomber. Le sexe anal n’est pas fait pour vous.

Pas de préliminaires, pénétration agressive

Bien sûr, des douleurs peuvent également survenir si vous adoptez une mauvaise approche. On pourrait dire qu’il faut l’aborder du côté du cul. Toute relation sexuelle nécessite une préparation adéquate. Ne sautez pas les préliminaires pendant la pénétration anale. Au contraire, vous devez en prendre deux fois plus soin ! Le sexe anal est un type de rapport sexuel particulier, il n’est absolument pas destiné à n’importe qui, et ce n’est pas non plus une option pour un petit coup rapide. Si vous sautez les préliminaires, ne détendez pas les muscles de votre anus et l’enfoncez comme un train en marche… il y a peu de chances que ce soit agréable. Tout d’abord, l’inconfort sera si intense qu’il en sera douloureux. Ensuite, vous risquez d’endommager votre sphincter et les parois anales, ce qui est très douloureux. Dans le pire des cas, vous risquez même de vous rendre au service des urgences.

Maladies en développement ou non traitées

La douleur peut également être le symptôme de maladies graves. Chez l’homme, il s’agit le plus souvent de maladies de la prostate. Il peut s’agir d’une inflammation ou d’une hypertrophie prostatique. Dans le pire des cas, il peut même s’agir d’un cancer. Ignorer une douleur survenant pendant l’amour grec peut donc vous coûter la vie. Chez les femmes, ce phénomène est moins fréquent, mais il doit également être considéré comme une source d’inquiétude. La douleur dans la région anale peut le plus souvent indiquer des maladies liées au système reproducteur féminin. Parfois, il est même possible de détecter un cancer du côlon chez soi de cette manière. Toutefois, si une douleur est ressentie pendant les rapports sexuels anaux, il est très probable que le stade de la maladie soit déjà très avancé.
Si des saignements surviennent pendant les rapports anaux, il convient également d’examiner la situation de plus près. Dans le cas d’un incident unique, il est très probable qu’il ne s’agisse que d’une égratignure. Toutefois, si les saignements se répètent, on peut suspecter la présence d’hémorroïdes. En revanche, si la pénétration a été très intense ou si divers objets ont été utilisés et qu’il y a des saignements abondants ou des douleurs abdominales après le rapport, il peut s’agir d’une perforation du gros intestin. Cela se produit très rarement, mais si cela vous arrive, un traitement chirurgical est nécessaire. Si vous excluez qu’une lésion mécanique soit à l’origine de la douleur, il est préférable de consulter votre médecin et de lui parler de cette affection. Peut-être que le premier rapport anal infructueux vous sauvera la vie ou la santé.

Pas de lubrifiant, petite quantité, mauvais lubrifiant

Un point extrêmement important est un bon lubrifiant en grande quantité. L’ANUS NE S’HUMIDIFIE PAS TOUT SEUL ! Il est indispensable d’utiliser un gel lubrifiant pendant les rapports anaux. Vous avez le choix entre des gels intimes à base d’eau, de silicone ou d’huile. Ce billet vous aidera à choisir le bon. Un mauvais gel peut, par exemple, être allergène ou irritant et donc provoquer des douleurs. N’oubliez pas d’ajouter du gel de temps en temps pendant les rapports sexuels. Cela garantit une glisse constante et l’absence de frottements.
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N’utilisez pas de lubrifiants enrichis en anesthésiques tels que la lidocaïne ou la benzocaïne. L’anus est équipé de récepteurs sensoriels qui vous signalent certains problèmes. Si vous utilisez un gel anesthésiant, vous n’avez aucun moyen de savoir si tout va bien. Il est alors facile de jouer trop fort et de se retrouver avec des écorchures ou des fissures douloureuses et difficiles à guérir. En outre, les gels anesthésiants empêchent de ressentir tous les stimuli et donc de découvrir le plaisir que peut procurer le sexe anal. Un tel gel affectera également le pénis, de sorte que la personne active dans ce cas perdra également sa part de plaisir. Vos fesses méritent plus, alors ne les privez pas de ce plaisir.

En résumé, si vous ressentez de la douleur pendant l’amour grec, c’est que quelque chose ne va pas. Peut-être devriez-vous alors faire deux pas en arrière. Peut-être devez-vous simplement changer l’angle de vos poussées. Peut-être avez-vous besoin de plus de caresses. Ou peut-être qu’une maladie est en train de se développer dans votre corps.

Il se peut aussi que vous ne soyez pas du tout prédisposé à la sodomie et qu’aucun conseil en or ne puisse vous y faire prendre goût.

Rappelez-vous que la chose la plus importante pendant cette intimité est la communication et la compréhension. N’ayez pas honte si, pendant la pénétration, vous décidez que cela ne vous convient pas. Ne vous forcez pas à pratiquer l’analité pour ne pas décevoir votre partenaire. Et surtout, expérimentez, découvrez vos corps et vos goûts, et alors le sexe vous apportera à 100 % beaucoup de plaisir et d’amusement.

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Publié dans Sexe sans tabou, Santé et hygièneTaggé anal, anus, anus, sexe anal, sexe, sexe.

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